mercredi 31 mars 2010

PRIN-DEYRANCON





Pourquoi Prin-Deyrançon ?

A l’origine il y avait deux communes :

La Commune de Deyrançon avec son église « Notre Dame de Day » avec son presbytère, son cimetière qui existe encore, son parc avec son mur d’enceinte, sa Mairie, son école.

Le nom de Deyrançon a deux origines, une prélatine pour Rançon qui signifie Rocher et latine pour Dei « Dieu ». Cela donne Rocher de Dieu.

Au Moyen-Age non long du « grand chemin » qui allait de Mauzé à Niort est édifiée une église dédiée à la Vierge Marie, Beata Maria de Deyest, alias Dayeto, Notre-Dame de Dey.

Le long du chemin de Mauzé à Mallet une autre église Beat Maria de Ransonio, Notre Dame de Rançon. Ces deux églises font partie de la même paroisse.

En 1402 il y avait deux paroisses, le village de Prin se trouvait dans celle de Dey, le Petit Breuil appelé le Breuil-Morisset sous l’ancien Régime.

La Commune de Deyrançon dépendait de l’ancienne province de la Saintonge.

Les guerres de religion ont dévastés l’église de Rançon.

Il faut attendre la révolution pour que la commune de Deyrançon soit fixée.

C’est la commune la plus vaste du département, elle regroupe deux villages Prin et le Petit-Breuil, 26 hameaux et des fermes. A côte de l’église, du cimetière existait une métairie dépendant du presbytère du prieur curé ou on a construit la mairie et l ‘école, l’ensemble de celui-ci constituait un hameau dont il était le chef lieu de la commune

Les deux principaux villages avaient des intérêts différents, au XIXe siècle de nombreux conflits et une rivalité ne tarde pas à s’installer.

Jusqu’en 1856 le chef lieu de la commune fut le Petit-Breuil. Sur reclamation des habitants de Prin ont fit construire une mairie à Deyrançon pour mette fin aux querelles, en 1856 le Conseil Général de Deux Sèvres prit un arrêté pour sectionner la commune. Les habitants ont été soumis à un référendum pour le changement de nom et la modification de la commune.

Le 3 juillet 1903 le Conseil d’Etat a prononcé la scission de la commune de Deyrançon en deux nouvelles communes Prin-Deyrançon et le Petit Breuil Deyrançon

Le jeudi 7 janvier 1907 à deux heures de l’après midi il sera procédé, à l’hôtel de la préfecture, par M. le maire de Prin - Deyrançon M Morisset louis assisté de deux conseillers municipaux, du receveur de ma commune et M Mercier, agent voyer à Mauzé, auteur du projet, à l’adjudication d’une mairie.

Le devis de ces travaux s’élève à 4.900 fr., y compris la somme à valoir pour imprévus.

mardi 30 mars 2010

Un peu d'histoire

La commune est située à proximité de la Route nationale 11, à 20 km de Niort et à 4 km de Mauzé-sur-le-Mignon.


Aujourd'hui, la Route nationale 11 qui relie Niort à La Rochelle, passe à proximité de la commune, par contre aucun échangeur existant au niveau de la commune, les principaux points d'accès se situent par l'échangeur d' Epannes en venant de Niort et l'échangeur de Mauzé sur le Mignon en venant de La Rochelle.
Par ailleurs, la route départementale 169 traverse la commune.

Les données hydrographiques

La commune est arrosée par deux cours d'eau, la Courance, qui coule aux portes du Marais poitevin, et le Mignon qui coule dans sa partie méridionale et se dirige vers le nord-ouest juste avant d'entrer dans le chef-lieu de canton de Mauzé-sur-le-Mignon.

Communes limitrophes Saint-Hilaire-la-Palud
Le Bourdet
Vallans
Cramchaban
La Rochénard
Prin-Deyrançon E
Mauzé-sur-le-Mignon
Priaires
Usseau

Hameaux
Prin-Deyrançon

• Grange
• Deyrançon
• La Crénaudière
• Le Champ Gâté
• Le Petit Jouet
• Le Grand Jouet
• Les Fontaines
• La Pièce Franche
• Claigue
• Le Fief Bouhet
• Le Gué
• Rouches
• La Touche

Histoire

Prin-Deyrançon a fêté son centenaire le 3 juillet 2003

La Fraise de Prin

Fin XIXe, début XXe siècle, beaucoup de familles consacraient un lopin de terre à la culture de la fraise des bois la quarantaine  (Fraise de Prin), principalement sur le pourtour des tourbières. Les femmes de la commune les ramassaient pour dix centimes de francs par panier. Les fraises partaient ensuite vers Paris par la gare de Prin. Elles étaient servies dans des grands restaurants. Le commerce des fraises des bois s'est arrêté en 1914. Actuellement une seule personne la cultive.

Les Tourbières

Environ 1 800 hectares de marais sont recouverts d'une terre noire, légère et combustible: la tourbe. La couche est parfois si épaisse qu'elle a pu faire l'objet de vastes carrières, les tourbières, qui évoluent après exploitation vers le comblement et le boisement, formant un milieu impénétrable de bois marécageux. L'exubérence de leur végétation et la mouvance de leur sol spongieux, gorgé d'eau, expliquent la fascination depuis toujours exercée par les tourbières.Entourées de mystères, elles ont nourri bien des légendes comme celle de le Fontaine d'Argent au Bourdet: n'ayant pas résisté à la tentation de s'y aventurer, une marquise aurait été engloutie avec carrosse et chevaux.

Église Notre-Dame de Dey

L'église Notre-Dame est située à Dey, au sud du bourg de Prin-Deyrançon. Cet édifice modeste et isolé est entouré par son cimetière ; il conserve deux sculptures romanes. L'église Notre-Dame a été remaniée de nombreuses fois au cours des siècles. Son origine pourrait remonter au 12e siècle.La façade présente un portail couvert en arc brisé, encadré de deux pilastres et surmonté d'une petite rosace. Le petit clocher carré est situé dans l'angle sud-ouest, il est percé d'ouvertures longues et étroites en plein cintre et couvert d'un toit en pavillon en ardoise. De nombreux contreforts renforcent l'édifice. Le chevet plat, encadré par deux contreforts obliques, est percé d'une grande baie gothique. Un collatéral est attenant au vaisseau principal au nord.Deux sculptures romanes ont été conservées dans cette église : Daniel assis avec deux lions lui léchant les pieds ; une femme mordue aux seins par des serpents et aux mains par des diables.

Ancien camp de prisonniers [2] (voir photos sur d'autres pages du blog)

A l'emplacement de l'observatoire astronomique de Prin - Deyrançon se trouve un ancien Camp d'internement français construit sur ordre des Allemands datant de la guerre 1939 / 1945. On y distingue encore la guérite , ainsi que les fondations des baraquements , une chapelle , et une cave pour y stocker les denrées alimentaires. .Actuellement il ne reste que des ruines, seul le clocher en zing à été sauvé (Il est sauvegarder par l'association"Le Fil du Temps" qui le remet en état) ainsi que les deux piliers de l'entré du camp (à gauche de ces 2 pilliers se trouvait le poste de garde de l'entrée du camp), les terrains sur lesquel ont été construit le camp on été vendu à differentes personnes. M CAGNOU Pierre, M SERVANT Michel ont travaillé sur le camp ils ont mis des pieux pour le cloturer.

La proximité de la Gare de Prin-Deyrançon facilitait les transfers de prisonniers. Lors de la reprise de la poche de La Rochelle par la résistance , les Allemands y furent à leur tour internés.

Ce " dépot " comptait 3900 prisonniers et portait le N° 93 .
* complément d'information apporté par M. Mickael Drillaud

Administration

            Période                Identité                Étiquette    Qualité

mars 2001 réélu en 2008 Jacques Morisset   UMP    Agriculteur

Structure de la population

 Prin-Deyrançon: Hommes 52,1% - Femmes 47,9%
Moyenne Nationale          48,6%                   51,4%
Sources des données : INSEE[5]

Économie
La commune possède une zone industrielle " Les Chéracles " (zone ecobois) et une activité agricole qui regroupe douze exploitations.

Vie locale
Prin-Deyrançon dispose d'un Bar-Tabac-Restaurant nommé Le Prin Gourmand
Un club de travaux manuels Un Prin de Création" (serviette collés, broderie, etc)
Le FOYER RURAL avec divers activités
Le cabaret "Un Prin de Folie"

Enseignement
Prin-Deyrançon dispose d'une école primaire[6] en regroupement pédagogique avec Le Bourdet ainsi que d'une garderie périscolaire.

Culture et Patrimoine
Ruines situées près de la chapelle Notre-Dame de Dey lieu ou se trouvait une mairie, une école, un presbitaire, un magnifique parc avec sont puit d'époque. du temps ou la commune était s'éparée en deux village, le village de Deyrancon, et le Village de Prin. (voir aticle "pourquoi Prin-Deyrançon)

Monuments religieux
Prin-Deyrançon dispose d'une église romane

Lieux et monuments
Église romane Notre-Dame de Dey et cimetière situés de l'autre côté de la route nationale 11 et reliés au village par un pont.

• Plusieurs lavoirs
• La Tourbière des " Vieilles Herbes " et La Tourbière de " Grange " (toutes les deux à 2 kilomètres du bourg) : anciens sites d'extraction de tourbe de chauffage aujourd'hui constitué d'étangs et de fossés (sites peu à peu laissés à l'abandon).
• Mairie
• ZAE nommée Les Chéracles
• Silot à grain
• Le moulin à blé Jousselin recontruit et transformé en minoterie vers 1900 qui très rapidement cesse ses activités. Elle est actuellement transformée en logement. Elle avait en 1906, une chute d' eau de 2,79 m de haut avec une roue développant une puissance de 3 ch.
• Logis (château)[7] et ferme à Grange
• La Ferme du Gué[8] (Culture de l'Angélique)
• La gare de Prin-Deyrançon[9], sur la commune de Prin-Deyrançon (Deux-Sèvres), est ouverte le 7 septembre 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. Elle est située sur la ligne Poitiers - La Rochelle - Rochefort.
• Observatoire et le club d'astronomie de la Lyre, crée en 1978 il n'existe plus actuellement.
• Un ancien camp de prisonniers (dernière guerre)
• La Touche est un petit hameau de 18 habitants situé à environ 4km du bourg.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prin-Deyran%C3%A7on

La laiterie de Prin
















Laiterie Coopérative de Prin (Deyrançon)*

Créée en 1892, cette laiterie est située près du village qui lui donne son nom, dans la commune de Deyrançon, et à 40 mètres environ de la station de Prin-Deyrançon (ligne de Niort à La Rochelle)
Le nombre de ses sociétaires était, au 31 décembre 1895, de 91.
Les bâtiments, qui ont été spécialement aménagés pour la laiterie, se composent :
1) d’une chambre pour la machine
2) D’une salle pour la fabrication du beurre
3) D’un bureau
4) D’un magasin renfermant les objets nécessaires aux besoins de l’usine.
Il existe en outre des greniers, quais, hangars, citernes, etc.
Le matériel comprend : une machine de force de 5 chevaux, 2 écrémeuses Laval ayant chacune un débit de 350 litres à l’heure, une baratte danoise, un malaxeur, un bassin à lait et deux à petit lait, un réchauffeur, un réservoir à eau froide, 12 bidons et 6 bacs à crème.
Tous ces instruments ont été achetés en février 1892 et ont coûté 7.500 francs
L’écrémage du lait se fait le matin à 6 heures. La crème est conservée en toute saison pendant 20 heures dans la laiterie.
Le barattage à lieu également à 6 heures et dure environ 1 heure.
Le procédé d’emballage du beurre est le même que dans les autres laiteries et la vente se fait aux halles centrales à Paris.
Le personnel de la laiterie comprend : un chauffeur, un beurrier et un comptable.
Un ramasseur apporte chaque jour le lait dans une charrette ; sa tournée ne dure pas moins de 4 heures
La quantité de lait fourni pendant les différents mois de l’année 1895 a été de 315, 989 litres.
Celle de beurre de 15.984 kilogrammes, 500.
Le rendement moyen du lait en beurre a été de 19 litres 76 au Kilo et le prix moyen de la vente 2 francs, 27 le kilo.
Les vaches qui fournissent le lait appartiennent en grande partie à la race Parthenaise ; leur alimentation se compose de foin naturel et artificiel et de son mélangé avec des betteraves.
Les dépenses d’installation de l’usine se sont élevées à 18.000 francs. Elles ont été couvertes par un emprunt au taux de 4 francs, 50 %, remboursable tous les mois par 100 francs par voie de tirage au sort, selon les ressources de la société, et à l’aide d’un prélèvement de un centime par litre de lait fourni par les sociétaires.
Les frais divers de la laiterie sont les suivants :
Emoluments des employés : 993 francs, 50
Emoluments du ramasseur : 444 francs
Dépenses du moteur (achats de charbon, huile) : 650 francs
Frais d’emballage : 570 francs
Les transports par chemin de fer reviennent à 96 francs les 1.000 kilos, et les commissions aux mandataires ou aux dépositaires, à 3 francs, 70 par 100 kilos de beurre vendu.
* Extrait de l’étude sur les beurreries coopératives et l’industrie laitière dans le département des Deux Sèvres par A. Rozeray (professeur départemental d’agriculture) paru en l’année 1900

Hippolyte GENTIL (1848 - 1935)

INFORMATIONS GENERALES

M. Hippolyte GENTIL
Né le 30/12/1848 à DEYRANÇON (DEUX-SÈVRES - FRANCE)
Décédé le 08/09/1935 à NIORT (DEUX-SÈVRES - FRANCE)

MANDATS A L'ASSEMBLEE NATIONALE OU A LA CHAMBRE DES DEPUTES
22/07/1900 - 31/05/1902 : Deux-Sèvres - Républicain radical
11/05/1902 - 31/05/1906 : Deux-Sèvres - Républicain radical
20/05/1906 - 31/05/1910 : Deux-Sèvres - Gauche radicale

MANDATS AU SENAT OU A LA CHAMBRE DES PAIRS
Sénateur : de 01/01/1920 à 01/01/1927

BIOGRAPHIE

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (J.Joly)

Né le 29 décembre 1848 au logis de Prin, commune de Deyrançon (Deux-Sèvres), décédé le 8 septembre 1935 à Niort (Deux-Sèvres).
Député des Deux-Sèvres de 1900 à 1910.
Sénateur des Deux-Sèvres de 1920 à 1927.
Fils d'un propriétaire terrien, Hippolyte Gentil fit ses études au lycée de Niort et se destina de bonne heure au notariat. A l'ouverture des hostilités avec l'Allemagne en 1870, il partit dans les mobiles des Deux-Sèvres, fit la campagne avec les galons de lieutenant et fut blessé au combat de la Burgonce (6 octobre 1870).
Nommé notaire à Prahecq (Deux-Sèvres) le 15 mai 1874, il exerça ces fonctions jusqu'au 8 septembre 1897.
Elu conseiller municipal de Prahecq en 1875, puis adjoint au maire de 1888 à 1900, il quitta Prahecq en 1900 pour venir habiter à Niort.
Il fut conseiller d'arrondissement de 1877 à 1883, conseiller général de 1895 à 1925 et président du Conseil général de 1904 à 1920.
Au décès de M. Jean Roger de La Porte, il fut désigné par le parti républicain comme adversaire de M. Georges Thiébaud, candidat nationaliste envoyé dans les Deux-Sèvres par la Patrie française et élu député le 22 juillet 1900 au premier tour de scrutin, par 5.978 voix contre 2.228 voix à Thiébaud, sur 11.052 votants.
Réélu en 1902 au deuxième tour de scrutin par 7.096 voix sur 12.321 votants et en 1906 au deuxième tour de scrutin par 6.829 voix sur 9.020 votants, il siégea à la Chambre au groupe radical dont il fut secrétaire.
Il intervint dans les discussions budgétaires, dans celle du projet et de la proposition de loi concernant la fraude sur les vins et le régime des spiritueux. Il prit part également à la discussion des interpellations sur les viandes malsaines distribuées aux troupes, à celle du projet et des propositions de loi se rapportant aux conseils de guerre et déposa un projet de résolution sur la composition des haras de Saintes et de la Roche-sur-Yon.
Battu aux élections législatives du 24 avril 1910 par M. Henri de La Porte, socialiste unifié, il fut élu sénateur le 11 janvier 1920 au premier tour de scrutin, par 379 voix contre 360 voix à M. Brangier, sur 757 votants, comme candidat de la liste d'union républicaine et de défense sociale.
Membre notamment de la commission de l'armée, il s'intéressa surtout aux questions militaires, soit en déposant des rapports au nom de cette commission, soit en posant des questions écrites au ministre de la Guerre. Il ne se représenta pas aux élections du 9 janvier 1927 et mourut à Niort le 8 septembre 1935.
Il était chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Instruction publique et officier d'Académie.

Liste des prisonniers en 1940-1941

Liste officielle n° 10 de prisonniers français du 04/09/1940

Henri BUISSON, né le 29/07/1905 au Petit Breuil -Deyrançon, 2° classe au 621° R.P.
Liste officielle n° 19 de prisonniers français du 20/09/1940
Jean OVIDE né le 21/09/1914 à Prin-Deyrançon, 121° R.A.L
Liste officielle n° 23 de prisonniers français du 30/10/1940
Georges MARIE né le 29/12/12 à Prin-Deyrançon, cap. au 104° R.I.
Liste officielle n° 46 de prisonniers français du 30/11/1940
Henri GRIZEAU né le 16/02/1904 à Prin-Deyrançon, brigadier au 96° G.R.D.I. St XI A
Stalag Altengrabow, Allemagne
Liste officielle n° 52 de prisonniers français du 14/12/1940
Raymond VINATIER, né le 30/09/1906 à Prin-Deyrançon, 2° classe au 609° P. 203
Frontstalag, Chartres, Eure et Loire
Liste officielle n° 59 de prisonniers français du 02/01/1941
Roger MORISSET, né le 07/04/1900 à Prin-Deyrançon, 2° classe au 6° G. St.II A
Stalag, Neubrandenburg, Allemagne
Liste officielle n° 81 de prisonniers français du 11/03/1941
Pierre HERCOURT, né le 18/11/1910 à Prin-Deyrançon, 2° classe au 205° R.I. St IV B
Stalag Mühjberg/Elbe, Allemagne